Séjour  à  Beaufort sur Doron

23  au 29  Juin  2008

 
                                 
                             
                                 
             

Hébergement

           

             
       

Place de l'Église
73270 BEAUFORT SUR DORON

Tél. 04.79.38.33.36

     
                 

 

 

             
   

Le  BEAUFORT, vu de dos.

La joie au cœur, le sourire aux lèvres, dès lundi matin, ils ont tous grimpé le JOLY !

Etonnez-vous, qu’après un tel assaut, l’autre JOLY fut exténué, pour le reste du séjour.

A 2000 mètres d’altitude, le spectacle sur la chaine du Mont Blanc est féerique. La descente l’est tout autant, jusqu’à l’arrivée, à HAUTELUCE qui nous accueille sous son typique clocher savoyard.

Les SAISIES nous attendent.

Loin devant, Jo, Jean, Gilbert et l’autre Michel m’offrent l’éprouvante impression d’avancer sans pédaler. Accompagné de notre vénérable ancien, confortablement callé dans son fauteuil 28/30, j’annone et invective les kilomètres.

 

Mardi, le col du Pré .

De l’avis de nos pisteurs, ce n’est qu’une simple formalité, avant le barrage et le col du même nom : CORMET de ROSELAND.

Les bornes kilométriques, qui jalonnent mon chemin de croix, rappellent les distances à parcourir, les dénivelées à franchir (6,5% à 10,6%) pour y accéder ; c’est décourageant, avant le réconfort que m’offrent les copains qui pourtant patientent, au sommet, depuis une demi- heure et peut-être plus.

Spectacle grandiose, tout au long de la montée, que ces alpages parsemés de bergeries entre lesquelles courent en chantant une multitude de ruisseaux et torrents dont les eaux scintillent, au brulant soleil de midi, qui nous étouffe.

 

Repos et décrassage pour le troisième jour, avec un simple aller-retour au barrage de Saint GUERRAIN !.....

Seulement onze kilomètres de montée anodine !...disent les optimistes.

En réalité, ce sera une de ces routes d’autrefois, tracées par les troupeaux, au revêtement douteux, sur lequel, dans les virages serrés, restent bloqués les autocars.

A mon arrivée, mes très indulgents compagnons de souffrance me félicitent pour avoir mieux ‘marché ‘que la veille : j’avais effectivement mieux marché et plus longtemps……à coté de mon vélo.

 Plus haut, sur  un sentier muletier, du bout du monde, des installations itinérantes de traite, directement raccordées aux eaux transparentes des torrents, voisinent avec des panneaux solaires, alimentant les clôtures électriques ; c’est un étonnant mélange de modernisme et de traditions ancestrales, que perpétuent deux bien jolies bergères, interviewées par les Michels, le tintement des clarines, en fond sonore.

Au retour les frivolités de Rosette, exposées à sécher, devant nos fenêtres, seront inopérantes pour redynamiser certains organismes éprouvés.

La FORCLAS, petit ou grand modèle, au programme du lendemain, n’inquiète pas Jean-Yves ; nous ne lui en reconnaitrons aucun mérite vélocipédique particulier, lui qui pédale en permanence, sous le charme de sa souriante épouse.

Puis c’est ANNECY, son lac, et ces quatre points cardinaux, repérés la veille par les routeurs motorisés.

« Démariettisé », Paul en à perdu le nord pour se retrouver, seul, dans le retour de la FORCLAS, m’expédiant sur la voie rapide d’ALBERTVILLE, à la recherche infructueuse de notre Saint-Bernard, de tous les jours, momentanément égaré.

Chaque soir, au pot de l’amitié, résonnaient les commentaires de nos exploits : dénivelées, développements, diamètres de roues, longueurs de manivelles ou plateaux compacts

Du 30/28 au 28/30 et intermédiaires, des roues de 650 ou 700, entrainées par des manivelles de 16,5 à 17,5 …….tout est passé en revue, sans se convaincre les uns les autres des choix à retenir pour les prochaines randonnées..

 En ce qui me concerne, ma religion est faite, quels que soient les futurs profits d’étapes, je viendrais avec un 24/36, couleur ou noir et blanc.

Les ARAVIS du dernier jour furent certainement un même bonheur pour les rescapés, l’attente et les encouragements aux trainards, en moins ; ils auront ainsi eu davantage de temps pour savourer les prestations de l’hôtel, découvert par Marie-Jo.et appréciées par chacun d’entre-nous.

 

Michel  JOLY                         le 29 juin 2008

                 

Le Séjour en Images