LE RECIT ET LES PHOTOS DU SEJOUR

 

 
 

13  MAI 2014

Pour ce séjour préparé de longue date, le jour « J » est arrivé. A 8 h, l’équipe est regroupée au parking Négrin. Le coffre de la voiture d’Annie, grand ouvert, engloutit nos sacs. Claude et Christian vont nous accompagner un moment. Une petite pensée pour Marie-Jo, pas encore assez forte pour se joindre à nous et pour Jeannie qui va subir une opération le lendemain et en route, côté rails, c’est plus court !

Le peloton est si calme que tout le monde arrive en même temps en haut de la galère. Un coup d’œil à gauche, Ste Marguerite et St Honorat sont bien là et des vaguelettes courent d’ouest en est. C’est bon signe. Le peloton, toujours paisible, poursuit sa course jusqu’à la Chouquette incontournable. On a le temps, on prend son temps

On quitte nos accompagnateurs et ça repart. Le vent a forci, pas de quoi fouetter un chat, le ciel est lumineux, l’air limpide, les jambes en forme .On casse la croûte à Ste Maxime.

On prend notre première piste cyclable. On a l’intention de boire le café à La Croix Valmer. Je cherche encore le bar. Pourtant il existe. Je l’ai rencontré un jour où je ne le cherchais pas….File, on le prendra plus loin me dit un sage. Ne fit-il pas mieux que de se plaindre ! Plus loin, ce fut Cavalaire. On  sirote enfin notre kawa, avec toute la baie devant nous….Nous traversons la ville et rencontrons Yves, le grand copain d’Antoine, venu d’Hyères pour nous piloter sur les pistes cyclables du Var qu’il connait comme sa poche .Là, on roule avec plus de plaisir encore. Ancienne voie ferrée, seul un vélo peut en cacher un autre. Les trains sont des rouleurs pas des grimpeurs. Les pentes sont douces. En pleine nature, ça embaume. Quelle belle saison ! Antoine est rayonnant, il caracole en queue de peloton et veille sur ses ouailles.

A l’approche de la Londe, le mistral nous a reconnus, sans doute au maillot du club ! Il s’est souvenu de notre rencontre sur les crêtes de La Ciotat .Il a forci de nouveau pour se jeter au devant de nous…C’est sympa de sa part d’avoir fait la toilette du ciel mais Chantal et Sylvie l’ont trouvé un peu collant !

Voilà Carqueiranne port et le Richiardi. Une petite surprise, une petite erreur de l’hôtelière..Vite arrangée grâce à la compréhension et la zénitude des intéressés. La bière est fraîche, la douche délasse, les portables ronronnent, les appareils photos chauffent,  surtout celui d’Annie qui nous voit enfin en entier. Sur les pistes, elle ne voyait souvent que les casques…On est bien, tout simplement

Le restaurant La Réserve nous accueille à 19h30 avec un petit apéro bien agréable. Trois entrées au choix, trois plats également au choix vin fourni, dessert. Bon repas copieux. Le café était offert…

Le besoin de repos a été trop fort. Jan avait déjà 10 minutes de retard sur son sommeil et Jean Pierre 12.La nuit fut douce et réparatrice. Bon petit déjeuner. A l’arrivée d’Antoine et d’Yves, nous voici de nouveau sur le pied de guerre….Quelle expression !! Mais ça c’est une autre histoire….Lequel d’entre vous va nous la conter ?

 

          14  MAI  2014

Antoine et Yves, de retour de leur escapade hyéroise, nous retrouvent à l’hôtel .L’étape est plus courte et le départ prévu pour 9 h. Photo de famille sur fond de port des Salettes et c’est parti. Le monde étant petit et le hasard faisant bien les choses, François notre compagnon du dernier tour de Corse nous attend avec un collègue. Je soupçonne Alain d’avoir aidé le hasard.

16 cyclistes empruntent la route du sel coincée entre la mer et les anciens marais salants, paradis de nombreuses espèces d’oiseaux. On aperçoit quelques flamants roses, mais la longue vue serait plus efficace que nos vélos pour dénicher autre chose. En mai, cette route est ouverte à la circulation, Annie a pu en profiter

Une petite grimpette et nous voici à Giens. Un square fleuri nous attend et nous offre une vue d’avion (en rase motte) sur le parcours qu’on vient d’effectuer. La France est belle ! On reprend la route du sel en sens inverse. Pourquoi s’en priver ?

Nos guides ont vu le parcours prévu. Pleins de ressources, ils nous proposent d’emprunter une route plus cool en pleine nature. Que demander de mieux !

Nous voilà à l’Ayguade. Petit café, achat sandwiches. C’est jour de marché, il y a de l’animation…Piste cyclable le long d’un canal puis on quitte la route de Pierrefeu pour celle des Borels. Quelle riche idée ! Borel 1 , puis2 ,puis 3.On roule au milieu des vignes bien entretenues. Petite école bien calme, c’est mercredi… La route s’élève peu à peu à travers la forêt de chênes maintenant et nous arrivons au col du Grand Cerf.

On se laisse glisser jusqu’à la départementale qui nous mène à Collobrières. Pique nique sur la place sous les platanes centenaires. Agréable, reposant. On s’hydrate au café, à la bière…

Le ventre plein, on attaque le Babaou. Heureusement la pente est douce, il fait beau et bon….La descente est plus aisée. On passe par Bormes village puis nous rejoignons l’hôtel des Mimosas où nous sommes bien reçus. Grandes chambres pour 3 ou 4 personnes même pour ceux qui sont seuls, piscine, billard, baby foot, bon repas, bon repos, très bon petit déj tout fait maison et pas cher ….A conseiller.

 

          15 MAI 2014

Quitter Bormes est plus facile que d’y arriver. On sait maintenant qu’une entrée de piste se trouve à 100m de l’hôtel. On y parvient après un exercice d’équilibre sur le trottoir. Trop, c’est trop ! La piste est en pente douce dans le bon sens cette fois et le vent…..dans le dos. Quel plaisir ! On se laisse glisser..

On quitte la piste pour la départementale qui grimpe le long de la côte. Bon revêtement, bien roulant, de nombreuses vues mer où s’étalent l’île du Levant, Port-Cros, Bagaud et une partie de Porquerolles. Plusieurs petits arrêts contemplatifs…

Une bonne descente nous conduit à Cavalaire .Nous nous arrêtons au même bar que l’avant-veille pour le café. Projet de journée en bateau…à voir.

Nous prenons une nouvelle piste, ratée le jour du départ. Peu fréquentée, magnifique …nous débouchons à La Croix Valmer.

Direction Ramatuelle. Route enchantée, je n’entends que des exclamations de plaisir. Antoine admiratif n’en croit pas ses yeux et moi pas mes oreilles quand j’entends « Je ne connaissais pas ».Merci Antoine, rouler près de toi ajoute du plaisir au plaisir…

Nous n’allons pas à Ramatuelle.ça monte ! On décide StTropez .Un petit tour au port où nous retrouvons Pierre et Philippe venus à notre rencontre C’est –y-pas sympa ! Photo devant Sénéquier, on ne doute de rien.

En 2 groupes on gagne Ste Maxime pour casser la croûte  …..Vue mer

Nous sommes en pays connu maintenant, notre jardin, donc comme d’hab café, coca etc.… !. à la base nature. Petit arrêt Agay pour l’eau. Allure toujours raisonnable malgré l’appel de l’écurie…notre périple se termine en beauté…

Quel club de ….plaisir !

Un président hors norme, une accompagnatrice maison, des collègues d’exception, un beau pays à voir et revoir, c’est quand qu’on repart ?

G. Hugues