L’A C C B en Séjour à Bourg-d’Oisans

Jour 1

17 amateurs gagnent en voiture et en ordre dispersé, par des chemins divers, l’hôtel Oberland à Bourg-d’Oisans.

Le temps est incertain, pas question de chômer ! On se prépare pour la montée des Deux-Alpes.

A 13h30, nous sommes 8 à prendre le départ. Un petit échauffement sur 6 km de plat et c’est la rampe des Commères qui nous attend.

Claude, notre photographe, nous escorte et nous mitraille à tout va. A l’arrêt du lac Chambon Marie-Jo et Jeannie nous font part de leur surprise devant ce premier obstacle !

On repart pour les 9 derniers km à 8% de moyenne ! Les arrivées au col se succèdent par tout petits groupes. La légère crispation de certains visages fait rapidement place à des sourires de grande satisfaction : la mission est accomplie, on oublie les efforts.

Le chef de file annonce le départ. Une timide petite voix féminine souhaite un instant de plus , ce sera celui du temps de la photo souvenir !

La descente est rapide. On rencontre Jean Pierre et Michel, arrivés trop tard (ça vous étonne ?) pour grimper avec nous. Ils iront jusqu’au lac. On croise encore notre courageux  couple présidentiel. Les derniers arrivés, on les retrouvera à l’hôtel . Il est temps de penser à demain.

Jour 2

Au programme, le Col du Lautaret et le Col du Galibier. La météo est bonne. A 8h30 , les 15 cyclistes sont sur le pied de guerre. Photo de groupe devant l’hôtel et départ.

Jusqu’au lac Chambon, on connaît la route maintenant ! Puis les tunnels se succèdent, assez mal éclairés. Marie-jo nous avait prévenus. Tout le monde a ses deux loupiotes ! On n’y voit toujours rien mais nous sommes vus ! C’est angoissant tout de même.

Quelques km après le lac, deux coups de tonnerre bien dosés nous éparpillent dans les abris les plus proches, hangar, garage, tunnel et c’est le déluge ! Dix minutes plus tard, le ciel bleu apparait derrière nous et passe devant. Il n’en faut pas plus pour que , regroupés, Gilbert, Pascal, Philippe et Gabriel reprennent l’ascension du Lautaret (qui en aurait douté ?). Une collation, une photo et ils se lancent dans le Galibier. Belle grimpette avec un dernier km assez éprouvant : 9,5% de moyenne après 43 km d’ascension !!!!! On admire le paysage grandiose, fiers d’être arrivés au but que l’on trouvait bien difficile à atteindre. Deux photos, et sans plus attendre le retour du mauvais temps, on se lance dans la descente rapide vers l’hôtel. Quelques grêlons nous accompagnent encore 5 à 10 minutes.

Et les collègues ? Ils se regroupent aussi mais pour ….redescendre (qui l’aurait cru ?) Le courage revenant avec le soleil, sous l’impulsion d’un Robert survolté, ils décident de rejoindre l’Alpe-d’Huez par le col de Sarrenne. Quelques uns vont en garder un souvenir mitigé…Et c’est la descente par les 21 virages mythiques…. (quand on les monte…. !)

Finalement journée réussie pour tous peut-être un peu éprouvante pour les moins aguerris.

Jour 3

Il débute sous le signe de la pluie. On attend une éclaircie qui ne vient pas. Et c’est le départ vers Cannes pour certains collègues. Huit amateurs espèrent encore. Il faut attendre 15 h pour que 4 mordus se décident à partir sous la pluie pour l’ascension de l’Alpe -d’Huez. Comme la fortune sourit aux audacieux, la pluie s’arrête.

Jean Pierre , Pascal, Michel et Philippe reviennent auréolés de leur ascension mythique. Chapeau messieurs !!

Jour 4

 La pluie est toujours là. Elle a raison de  nous. On abandonne. A 9h30, c’est le retour…..Mais un jour……

.Merci  Marie-Jo pour tout le boulot ingrat que tu t’es donné, merci Gilbert pour le choix de tes parcours, merci Claude pour tes petits soins et merci à tous les autres d’avoir été là pour que ce séjour soit tout de même une partie de plaisir.

Gabriel Hugues