RECIT DU SEJOUR 

 

Vendredi 6 Septembre

Levés tôt, nos courageux collègues de club nous conduisent à Nice. Nous les remercions vivement.

Embarquement et navigation sans problème. Arrivés à l’Ile Rousse, nous rejoignons à vélo (9 km) Algajola où nous trouvons l’hôtel Beau Rivage, les pieds dans l’eau. Accueil très sympa. L’après midi est libre : promenade, bain de mer pour les uns et avant goût des côtes qui nous attendent en Corse pour les autres : escapade à San Antonino, belles vues. Bon repas, on parcourt les rues du village et on s’endort bercés par le bruit des vaguelettes qui viennent lécher le pied de l’hôtel.

Samedi 7 Septembre

L’absence de Robert au petit déjeuner inquiète. On le trouve mal en point. Claude réagit aussitôt. Appel aux pompiers qui le conduisent à l’hôpital. Sans doute un AVC. On récupère ses affaires et le départ pour cette première étape nous trouve tous, bien moroses et nos pensées sont toutes tournées vers l’absent. Nous n’avons plus de chauffeur officiel ! Mais Claude et Francis vont une nouvelle fois jouer les St Bernard. Coup de fil, fax…l’assurance les couvre. Ils se partageront la tâche. Ils conduiront le fourgon à tour de rôle. Ils sont venus en Corse pour le vélo et vont s’en priver à 50%.Chapeau messieurs et merci. A Calvi, arrêt d’1/2h pour visite de la citadelle puis quelques courageux escaladent la côte de Notre Dame de la Serra : vue fantastique sur Calvi et les environs. La route n’est pas toujours belle mais les points de vue se succèdent et les appareils photo fonctionnent à plein régime. A midi, on se restaure au pied du col de la Croix que l’on va gravir avant la plongée sur Porto. Robert est à Bastia.

Dimanche 8 Septembre

Quelques gouttes au moment du départ. On bâche…on débâche. L’ascension vers les callanches de Piana est assez rude. Nombreux points de vue sur le golfe de Porto. La luminosité n’est pas au rendez-vous pour apprécier pleinement la beauté du site mais tout de même…..ces roches rouges curieusement découpées…Piana restera dans les mémoires, non pour la beauté du site mais pour celle de la matrone au doux sourire qui nous a servi si aimablement le café à ….2 euros. Et oui, ça existe….Courte visite aux églises de Cargèse, Jeeps célébrant l’anniversaire de la Libération.. Comme d’habitude, le dernier col avant la descente sur Ajaccio voit s’envoler les jeunes, Philippe, Gilles, François, René qui attendent bien sagement au sommet pour faire une descente vertigineuse avec Jan et Alain. A Porticcio, Philippe nous offre le champagne pour fêter ses 60 ans. Et oui, le voilà sénior…mais le restaurant n’a pas été à la hauteur. Le gâteau commandé depuis 8 jours n’était pas là…Le pâtissier s’est cassé les deux bras. Pourquoi pas !!!! Le menu était correct tout de même….

Lundi 9 Septembre

Peu après le départ, belle côte assez pentue, pour les mordus,  jeunes et…. moins jeunes. Le profil devient plus sage mais l’étape voulue courte pour un semi repos, s’avère usante tout de même. On devait prendre le repas à Olmeto plage mais à force de suivre les plaques Olmeto (village), on s’est retrouvé à Propriano. On dine dans le restaurant qui accepte les vélos !! Sur le port. Accueil bien sympathique à l’hôtel Bellevue où nous dinons  très bien le soir. Mais pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué !! Les vélos sont remisés dans un autre hôtel voisin. En partant le patron nous offre une bouteille d’apéro. Toujours à Bastia, Robert répond au téléphone.

Mardi 10 Septembre

On raccourcit un peu l’étape au départ. On grimpe directement à Sartène, la plus corse des villes corses. Regroupement sur la place principale. La ville fortifiée n’a pas attiré grand monde. C’était à voir. Sans doute la fatigue de la côte a plutôt poussé les collègues vers les places assises des cafés…Achat de sandwiches….pour midi . C’est un vrai monte et descend qui nous attend pour rallier Bonifacio, mais le vent est favorable, ça roule, ça roule…Jeannie et Sylvie assument tous les jours la distance sans rechigner . Quelle santé, mesdames !! Pour accéder à la vieille ville, ça grimpe encore ! Beaucoup de monde dans les ruelles. Débarquer les bagages et aller se garer, pas évident n’est-ce pas Francis ? Les vélos ont dû rester dehors une partie de l’après midi. Visite et photos de la vieille ville jusqu’à ce que la pluie nous fasse rentrer. Promenade nocturne, récolte de grenouilles…Bon repas mais petit déjeuner bien maigre… Hôtel à ne pas conseiller.. pour un groupe à vélo. Il est vrai que nous sommes arrivés au moment du boum du repas (14h)

Mercredi 11 Septembre

Le vent est toujours là, favorable. Nombreuses  petites côtes casse-pattes. On suit la côte au plus près .Paysages magnifiques, criques, îlots, plage, villas de luxe se succèdent. Les photographes prennent du retard. Les yeux pleins d’images, René en oublie ses lunettes ! Nous retrouvons le groupe au café. Repas de midi à Portovecchio. On gagne Solenzara en deux groupes par deux routes différentes. Bon hôtel. Bon repas au restaurant voisin. Musique dans la rue avec chants corses. Nous serons six à les écouter jusqu’à 11h30.

Jeudi 12 Septembre

C’est le grand jour. Deux beaux cols au programme. Allure libre .Après une mise en jambe de 5 km le col de Larone s’élève rapidement. On longe ou traverse plusieurs fois la Solenzara. Peu à peu le maquis omniprésent laisse la place à la forêt. Une descente récupératrice et on s’attaque au col de Bavella. Malgré nos efforts, on ressent une fraîcheur qui va s’accentuer avec le vent. Rencontre avec un troupeau de chèvres puis de porcs élevés en semi liberté. Regroupement à 100m du sommet. On bâche, il fait froid ! Quelques boissons bien méritées permettent d’attendre toute la troupe. On redescendra un petit km pour escorter Francis qui termine frais comme un gardon ! Claude qui pilote la voiture suiveuse n’a rien raté du paysage ! Une deuxième boucle était prévue. Seul, François qui n’a pas marqué l’arrêt de Bavella la fera ! Bravo ! Pour les autres volontaires la coupure a été trop longue. Coup d’œil rapide aux aiguilles de Bavella. Belle et rapide descente sur Zonza où il est temps de se restaurer. Très bien, tout est fait maison. Repos récupérateur. Repas du soir excellent, petit déjeuner le plus complet du séjour. A retenir : hôtel Incudine. (Pas de télé pour les mordus).  Robert attend son transfert aux Broussailles.

Vendredi 13 Septembre

Dernière étape. Départ en descente. Pas chaud. Nous savons que les descentes l’emportent sur les montées.  Les côtes longues et peu pentues en pleine montagne, malgré les traces d’un feu ravageur, laissent admirer un paysage grandiose. J’ai entendu dire que c’était la plus belle étape. De fait,  elle est différente et fort plaisante. L’arrivée sur Ajaccio, au milieu des voitures, n’est pas simple. Avec l’aide de Claude, on s’en sort bien. C’est le prix à payer pour loger à l’hôtel Le Dauphin, face à l’embarquement du lendemain. Chambres, repas, petit déjeuner bien.

Samedi 14 Septembre

Longue attente pour embarquer. Le ferry est en retard. Traversée paisible. Réunion de bureau. Bain de soleil. Arrivée à l’heure à Nice. Tout se passe comme prévu. Le fourgon et la voiture de Carole vont livrer à domicile sacs, vélos et passagers. Les autres ajoutent  quelques km au compteur.  Claude rend le fourgon. A Négrin, Gabriel rend les derniers sacs. Cette fois, c’est bien fini. En principe Robert doit être transféré mardi….

 

Gabriel

 

ALBUM  PHOTOS

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