LE RECIT ET LA VIDEO DU SEJOUR

 
 

Séjour dans le Luberon et la Drôme Provençale

Mercredi 25 Juin

2h du matin. Toutes les 10 secondes la chambre est éclairée. Des éclairs ?? Un bruit sourd. L’orage ?? Un vrai déluge !….Vite internet. Météo Vaucluse-Drôme…Retour du beau temps dans la matinée.. Ouf !! Rien n’est perdu. A 7h, c’est le départ comme prévu mais toute l’eau du ciel continue de se précipiter sur nous. A 70 km/h sur l’autoroute, faut écarquiller les yeux pour voir quelque chose. Pas de perte de moral. La météo a dit…..Peu à peu, le ciel s’éclaircit, la pluie cesse et les voitures se présentent à l’hôtel bien propres et sèches .

Les vélos sont vite prêts mais il nous faudra attendre André, légèrement égaré. A 11h, c’est parti pour 7 cyclistes, une voiture suiveuse et une voiture de tourisme. Une agréable piste cyclable de 9 km nous fait contourner Apt à l’abri de la circulation .Ce sera la seule partie plate de la journée. Tout le monde sait que maintenant la route monte jusqu’à Viens. En vrai cyclotouristes, on roule, on s’arrête, on admire une région splendide, on photographie et on arrive à Viens. Les dames sont là. Le restaurant aussi. Mais fermé le mercredi….C’est jour de marché…on pique nique. Pas chaud,  chaud. Petite descente, paysage grandiose, le regard porte loin. On approche de Simiane la Rotonde. Il n’est pas prévu d’y monter mais les dames doivent y être. Courage ! C’est du costaud… Retrouvailles…Belle descente. En route pour Banon. On accède au village par une belle bosse qui donne soif, ça tombe bien, il y a ce qu’il faut. Une bière fraîche, un Perrier menthe, un coca…..La vie est belle….La route aussi. Alors on repart pour 4 petits km d’ascension…. Bon, le dernier col est annoncé. Le col du Négron. Pas de quoi fouetter un chat…a dit le Monsieur. Mais qui croit encore le Monsieur…Dernier encouragement. Une fois la haut, 9 km de descente jusqu’à l’hôtel. Chacun choisit sa cadence, les jambes lourdes ferment la marche. Mais un œil vigilant n’est jamais très loin. Voilà le sommet. On bâche. La descente s’annonce fraîche, pentue, avec un revêtement qui a souffert. N’allez pas trop vite, l’hôtel n’ouvre qu’à 17h30. On s’y présente à 17h25.Bon accueil à l’hôtel Le Serpolet de Séderon. On remise nos montures. Douche, on se retrouve sur la terrasse pour se désaltérer. Toute fatigue oubliée, on parle un peu du lendemain ….Il n’y aura que 5 ou 6 ascensions et 40 km de plus qu’aujourd’hui. Alors ….. Chambres propres. On pourra voir le match de foot sur grand écran. Repas simple mais correct. Nuit réparatrice  dans un grand calme.

Jeudi 26 juin

Petit déjeuner à la française mais copieux. Nous quittons Séderon par une route plate de 6 km. Le col St Jean sera le premier col à franchir et le plus pentu. Un panneau indique route remarquable Effectivement un régal pour les yeux. Les km sont affichés avec la pente moyenne, en gros 7%. On arrive presque trop vite en haut. Heureusement la descente est aussi belle. Voilà déjà le 2e col. Le col de Perty. Il est plus long mais plus aisé 4-5%. Nouvelle pancarte inutile. Les yeux, le nez, les oreilles nous le disent assez que cette route est remarquable. La Drôme provençale vaut le déplacement… Au sommet, nouvelle photo pour les amateurs des 100 cols. La descente (remarquable bien sûr) très longue a présenté une petite difficulté sur 2 km de route avec gravillons. Un homme averti (par panneau) en valant deux, nous étions 14 à ralentir et prendre des précautions. Oublié le paysage. De nouveau sur belle route, nous traversons plusieurs villages. La Rochette du Buis ne se voit pas dans le sens où nous roulons. Annie nous prévient. On se retourne, Village perché ravissant. Petit col d’Aulan (nous sommes de nouveau en territoire remarquable sans savoir quand on a bien pu le quitter) puis des gorges. Nombreux petits arrêts. On a prévu de casser la croûte à Montbrun les bains. René nous propose un snack où il a quelques souvenirs(de vélo). Quelques petites tribulations pour le retrouver et on s’installe pour un plat unique copieusement servi par des gens fort sympathiques et souriants. Le café nous sera offert. Ma foi René, tu as de belles relations. Pour quitter Montbrun, Daniel choisit la voiture pour avoir le temps de passer voir sa sœur. Il sera déposé à Sault. Nous grimpons encore jusqu’à Aurel et plongeons vers Sault où on ne s’attarde pas….Reste 40 km sans doute les plus faciles mais ils suivent les 80 premiers. Il fait chaud dans le Vaucluse à 3h de l’après midi. L’allure est vive maintenant. La végétation a changé. Elle rappelle celle du centre Var. Tout le monde est surpris de  grimper aussi vite la dernière côte. Il y avait un chevron sur la carte ! Ce que c’est tout de même le moral !! Nous tombons nez à nez avec Daniel qui s’est perdu. Ce que c’est tout de même d’abandonner ses collègues !! Nous voilà dans la dernière descente et c’est l’hôtel Le Manoir. Tout le monde parait dispos et plus serein que la veille ! La soif nous pousse au rafraîchissement avant la douche. Nous retrouvons Daniel que sa sœur a raccompagné. Rassurés, douche et retrouvailles sur la terrasse. A 20 h repas à la carte en plein air puis dodo. Journée bien remplie.

Vendredi 27 juin

Déjà la dernière étape ! On prend le départ à Lourmarin. Petit faux plat vers Apt dans les gorges pour l’échauffement puis grimpette. Sur la route de Buoux, on roule dans un couloir de verdure où les oiseaux chantent ou sifflent leur joie de vivre. A Buoux, on aperçoit de nouveau le ciel. Une belle grimpette nous conduit sur un vaste plateau couvert de lavande.  Christian va nous faire revivre tout cela en photo ! Mais il gardera aussi le souvenir de son problème vélo ! Descentes et montées sur petites routes bien revêtues se succèdent et  nous traversons des villages qui nous rappellent d’autres lieux : Auribeau, Castellet . Plat unique à Céreste où nous prenons tout notre temps car un col nous attend. On le franchit comme les autres malgré la température. Une belle descente nous rafraichit un peu. Une succession de monte et descend nous conduit à Cucuron où nous prenons notre dernier pot à l’ombre de platanes immenses avant notre séparation à Lourmarin.

Ce 3e séjour, grâce à la convivialité de ses participants, fut un enchantement. Merci Annie et Guyonne les deux pilotes,  Nicole et Carole les deux copilotes et merci aux 6 mercenaires : René, Georges, Alain, Daniel, André et Christian notre photographe. Merci à Claude pour son travail en amont.

Gabriel HUGUES