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Que nous avons bien fait de remettre à plus tard
Mer montagne prévu , beau trajet montagnard ,
En prévision du temps pour le moins exécrable
Car nous aurions c’est sûr pris un bain mémorable
Septembre nous a vu , au lieu du mois d’avril
Faire cette randonnée , nous étions sur le gril ,
Car cette balade fut des plus agréable ,
Et pour tous elle était franchement abordable
A l’heure du départ nous étions tous présents
Vélos astiqués , moral omniprésent .
Les bagages chargés remplirent les coffres ,
Raymonde et Nicole invoquent Saint Christophe
Premiers coups de pédales en direction du nord ,
Toujours vers les hauteurs tel sera notre sort.
Saint Vallier , col de la Faye et col Valferrière
Puis arrêt déjeuner au bord d’une clairière .
Nos deux anges gardiens avaient bien préparé
Un bon pique nique lestement honoré.
Un excellent Porto nous donna du courage
Qui fit plus sensation qu’un vigoureux massage.
Une fois restaurés le départ est donné
Vers le col de Luens franchit sans chicaner.
La descente sera vive sur Castellane
D’où l’on rebondira posés sur nos bécanes
Sur les bords verdoyants du lac de Castillon.
L’objectif est atteint , la Mure à l’horizon.
Le Mas du Colombier nous ouvre ses portes ,
La bonne ambiance et le dîner nous réconfortent.
Le lendemain matin la Mure est dans le froid ,
Les collants longs sont mis, ce n’est pas de surcroît,
Le col droit des Robines accentue la froidure
Nous rejoignons Barrême à longues encablures.
Digne est évité par le hameau du Chaffaut ,
Nous roulons de concert sous des cieux automnaux .
Pour la sécurité nous passons par Volonne ,
On
rejoint Sisteron par les champs qui moutonnent.
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En empruntant
toujours des chemins d’écolier ,
Nous roulons
groupés à un rythme régulier ,
La campagne est
superbe en direction de Serres
Et voici
Aspremont , nous arrivons sur l’erre.
L’hôtelier
grand costaud nous semble original,
Toujours prêt à
tenir un discours magistral.
Qu’il soit
remercier de sa bonne friture
Dont la hauteur
était bien à sa démesure .
Mais voilà
qu’arrive notre dernier trajet ,
Nous attendent
deux cols , le Cabre et le Rousset .
Le premier pas
très long franchit sans trop de peine
Ouvre la voie
vers Die de routes pénéplaines.
La clairette de
Die en tout bien tout honneur
Nous donnera à
tous un esprit batailleur
Car le col du
Rousset tout au loin se profile
Et c’est en
cœur vaillant que chacun s’y faufile .
Superbe col
tracé en site somptueux ,
Qui se grimpe à
l’aise sans ton présomptueux .
Au sommet un
tunnel d’où un vent glacial souffle ,
Au bout de
celui-ci , le Vercors se découvre .
La Chapelle en
Vercors notre destination,
Où l’on arrive
heureux de notre prestation
A l’hôtel des
sportifs j’ai la chambre nuptiale
Que je partage
hélas avec un autre mâle !
Que soit
remerciés nos deux anges gardiens ,
Car pas de
randonnée sans leur large soutien
Et qui nous
offre en plus l’apéro quatre étoiles
Dont nous nous
souviendrons , soirée bien conviviale ,
Et rien que
pour cela nous hissons la grand- voile ,
Prêts
à repartir pour de nombreuses escales.
Jo ROSA
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