Vendredi 28 juillet


St Lary     -     Cadéac

 

Nous quittons Saint Lary plus tôt, vers 7h45 car quatre cols attendent notre passage.

Même pas le temps de s’échauffer et nous voici dans les lacets du col du Portetd’Aspet pour 7km. Il est vrai que nous le grimpons du côté leplus “facile”. L’autre versant étant plus raide, on s’en aperçoit en le descendant ; c’est d’ailleurs dans cette dernière que le coureur italien Fabio Casartelli fera une chute mortellelors de la quinzième étape du tour de France   St Girons -Cauterets en 1995.

Une stèle a été érigée sur les lieux du drame où nous stoppons pour un instant de recueillement.

De nouveau en selle pour le col de Menté avec des passages à 9%, maintenant l’abonnement est pris pour cespourcentages, donc continuons! Ensuite c’est la descente vers St Béat, là aussi le courreur Luis Ocana chuta lors de la quinzième étape Revel - Luchon, du tour 1971, lui coûtant probablement la victoire finale

A l’arrivée à St Béat on franchit une rivière à fort débit, pas très large et bien canalisée. Intrigué par ce cours d’eau et avant que nous entrions dans un bar pour boire un café et manger quelques gâteaux, je demande le nom de cette rivière à une dame qui me répond étonné “ mais monsieur, c’est la Garonne “ ! Boum ! Encaisse Jo.

Confus de mon ignorance mais toujours poli, surtout envers les dames, je la remercie courtoisement!

Si la veille j’avais mieux enregistré le parcours, je n’aurai pas posé la question !!


Nous repartons et direction pour une première incursion en Espagne et le col du portillon culminant à 1320 mètres.       Nous roulons environ une vingtaine de kilomètres dans ce pays y compris la montée du Portillon. Au sommet c’est de nouveau la frontière et nous retrouvons la France; descente sur Bagnères de Luchon se situant pratiquement au pied de notre quatrième cadeau de la journée, le col de Peyresourde à 1563 mètres et ses 15 km d’escalade avec des longueurs à deux chevrons.                                                                                                                                                                 Il faut s’y faire ça se monte !!                                                                                                                                         Au sommet Annie nous alimente, on se couvre en vue de la descente, photos et nous quittons la Haute Garonne pour les Hautes pyrénées en direction d’Arreau et de Cadéac par une longue plongée.                                                                 Cette journée avec quatre cols, 2840 m et 110 km a été bien remplie, une bonne nuit de récupération à Cadéac ne sera pas de trop.