Dimanche 30 juillet


Argelès-Gazost   -    Louvie-Juzon

 

Aujourd’hui c’est une petite “ étape “ avec tout de même le Soulor et l’Aubisque ( restons modestes ).

Après Argelès-Gazost nous roulons dans une vallée oùu serpente le gave d’Auzun durant les 12km, Puis nous empruntons une route à droite et l’escalade du Soulor sur 8 km nous tend les bras. Montée “ normale “ pour la région, moyenne 7 à 8%, avec passage plus pentus vers le sommet. toujours sous un beau soleil nous franchissons ce premier sommet.

Au col du Soulor nous trouvons une ferme à l’air libre, avec des chevaux, des ânes, des chèvres, tout ce monde animal
vagabondant au milieu des gens et des voitures. Daniel assis sur un rocher a droit à quelques coups de langue sur ses
jambes de la part d’une chèvre ( dans un autre col il dansera avec une autre chèvre, preuve photo à l’appui...)

Nous enchaînons après quelques kilomètres de descente pour remonter sur le col de l’Aubisque. Nous passons deux petits tunnels franchis avec attention car gare aux bouses de vaches ( elles sont bien nourries ), quand   ce n’est pas aux vaches elles-même.

Repassons aux choses sérieuses pour dévaler sur Laruns où une fois de plus Alain me double dans la position de
“l’oeuf” style skieur alpin, moi comme un fer à repasser sur sa planche !!

A partir de Laruns nous suivons une large vallée jusqu’à Louvie où nous rejoignons notre hôtel, plutôt un château, dans un grand parc ombragé et reposant. Les chambres sont immenses, Jeannot à même droit à une suite...

Une belle bâtisse ancienne où un bon dîner nous sera servi. La journée n’aura pas été trop pénible, avec 65km et 1400m de dénivelée.

Depuis notre départ c’est le premier jour où l’on ne dépasse pas les 2000 mètres. Il est vrai que c’est dimanche. Arrivés aux alentours de 15h nous avons eu le temps de nous reposer et de récupérer, les lieux s’y prêtant à merveille.
Pratiquement tous les jours Jean-Claude est joint au téléphone par Jacques qui suit notre progression et demande de nos nouvelles; le Président également “ s’inquiète “ mais le connaissant bien je le soupçonne d’une petite arrière pensée me concernant, à savoir si je tiens le coup !

Combien de fois ai-je entendu de sa part “ tu vas en baver Jo dans les Pyrénées! “ ( en fait i lemployait un autre verbe, mais bon entre cyclos on ne fait pas de manière...). Et bien Pierre je tiens le bon bout puisqu’il ne reste plus que deux étapes.