Après un petit déjeuner copieux sur la terrasse face à la mer, avec un temps splendide, quelques valeureux cyclos vont s’aventurer dans le Col de Sévi.

Par contre, certains éprouvent le besoin d’un bon petit repos :     Marie-Jo, Marie Claude, Christian, Paul et Bernard C.

8h30, départ sur le village de Cargèse.  Oh ! le sacré raidillon

- du 14 % - pour arriver sur la place.

Le ton est donné. Un habitant nous signale que l’on peut rejoindre la route du col par la D181

 Surprise ! Surprise !

 Route granuleuse, des pourcentages à faire rêver –de 12 à 14% avant d’arriver à la chapelle.

 André Hartz, nous quitte le premier puis Gabriel et Pierre M ainsi que Bernard M. Vous parlez d’une journée de repos !  Gilbert, Daniel,Jacques – qui entre autre nous a fait une petite peur en tombant- Olivier et son fils Alain sont devant.      Jo et Jean-Claude sont ensemble et descendent tranquilles sur une route étroite à travers le maquis très dense qui ne cesse de monter et de redescendre. Qui parle de dénivelée ?

On se retrouve sur la D70, sur une route large et bien goudronnée jusqu’au col St Antoine. Tiens, le temps change et fraîchi. On achète 2 bouteilles d’eau : 8 € ! on en cache une dans l’herbe pour le retour. Le temps a viré au gris. Jo et Alain décident de retourner, pas par le même chemin. Ils ont eu du nez…

On attaque gaiement les pentes du col, déjà dès le départ – jusqu’à 17%, heureusement très court – puis la pente se relâche à 8-9% - un léger plat à la Chapelle St Roch. Un cochon noir et une truie avec ses petits déambulent sur le terre plein. Jacques monte tranquillement. Daniel, Gilbert, Olivier et Jean-Claude sortent de la forêt de châtaigniers.

A la sortie d’un lacet la végétation se fait plus rare, le col est là-bas au bout d’une belle ligne droite pentue 10%. Sur le dernier lacet, une pluie fine nous accueille. On enfile le Kway, on avale une barre et on redescend. A 300m du sommet, Jacques arrive, Gilbert et JC l’attendent.

Descente très rapide, sur le côté on a le temps d’apercevoir le village de Vico. On reprend notre bouteille d’eau, il est temps de filer car l’orage arrive. Première saucée dans la descente vers Sagone où l’on retrouve le soleil.

 On pense que c’est fini !!!

D’ailleurs on pédale groupé sur le borde de mer, mais à la pointe Molendino, 3 km de Cargèse, le ciel s ‘assombrit. D’un seul coup le tonnerre et un violent éclair traversent le ciel. Le déluge s’abat sur la route. On roule sur un fleuve boueux de 10 cm qui coule sur la côte menant au village.

Chacun pour soi. Il fait presque nuit. Jean-Claude hésite au sommet du village mais retrouve la route de l’hôtel.

Derrière, on y est plus, on se trompe de route, on fait demi-tour sous des trombes d’eau. Dans la descente vers l’hôtel, dans l’eau jusqu’aux chevilles, un pied sorti de la cale et les mains sur les freins toutes les secondes comptent…

Voilà la délivrance, trempés jusqu’aux os chacun d’entre-nous apprécient la douche chaude et le bon plat de pâtes chaudes qui nous attend.

Après-midi sur la plage, repos sous un beau soleil chaud