Après une bonne nuit au calme et un petit déjeuner bien copieux ( confiture d’arbouse ! ), on est prêt à 8h30 pour cette deuxième étape .

L’aubergiste a eu le temps de nous prépare le pique-nique que nos charmantes épouses ont bien gardé au frais dans les voitures suiveuses.

Le temps est magnifiquement ensoleillé, la température est légèrement fraîche – toutefois 16° - idéal .

On traverse St Florent et le port bien abrité dans une anse. A la sortie la route monte durant 7km, on domine le port, la mer est calme et d’un bleu parfait, un faux plat sur le plateau désertique mangé par les vents : une végétation pauvre, la roche rosée trouée et mangée par l’érosion.

 Après le passage du Col de Vezzu 311m, la descente est un plaisir sur un revêtement excellent. Aie on a perdu la voiture de Mariette et de Nicole ! On passe Lozari sur la Nationale, on rate la petite route sur la gauche qui n’avait d’ailleurs aucune indication. On redescend le lacet de la route du bord de mer après lecture de la carte. Mais il faut dire que sur la montagne au-dessus du Battaglia les nuages sont bien gris et chargés. D’ailleurs sur la petite route menant à Speloncato on attrape les premières gouttes.

Toutes nos voitures sont là. On attend tout le monde sur la place près de la fontaine, nos vélos sont posés contre les bancs en pierre sous les mûriers platanes. Deux terrasses de café sont là, Jean-Claude négocie pour manger notre pique-nique et de consommer à l’intérieur au chaud, la température a bien baissé.

Pendant ce temps cinq fondus – Jo, Bernard M, Gabriel, Gilbert et Jean-Claude sont partis avec ce temps à la conquête du Col de Battaglia sur 6,7km d’ascension. Les 1,7km à 6%. La pluie cesse rapidement. Gilbert devant, Jo et JC tranquille, juste derrière Bernard et Gabriel. Des passages à 10-12% pis un peu de récupération entre 6 et 7% mais courts sur de longs lacets.

Au départ les bords de la route sont jonchées de fleurs sauvages. On monte, mais l’œil est vivace pour apprécier le paysage qui nous entoure : le village dans les tons de rose se détache sur son promontoire, au fond le lac de Codolé, le ferry à quai à l’Île Rousse. Le temps se remet petit à petit. En cours de route Annie n’hésite pas à continuer son reportage photos. A 1,5km du sommet on passe entre les vaches qui sont au milieu de la route. Là au bout un replat et une courbe à droite on est sur l’esplanade du col qui est un départ de randonnée pédestre. On mange une barre, on enfile les KW pour la descente. La route est bien mouillée , glissante et qui tressaute.

On est heureux d’arriver au village, de prendre notre repas et de boire notre demi bien mérité.

Le temps s’est levé, Bernard C et Daniel décident eux aussi de gravir le col. Lorsque le groupe s’élance le ciel est devenu bleu et la chaleur est de retour. On ne va pas se plaindre. La route longe toutes les collines et les villages : Félicato,Muro, Murato et Catéri d’où la vue est superbe. On entame sur 3km la montée du col de Salvi 509m. De là un point de vue sur la citadelle et la baie de Calvi.

On rencontre un vent très fort On file par les collines, Montemaggiore, Zilia et Calenzana d’où l’on entame la descente vers le golfe de Calvi. L’Hôtel belvédère est face à la citadelle que nous visitons après notre installation.